« Les Pieds dans la Dyle », c’est le rêve obstiné de produire du vin « sans Gibolin » sur nos terres d’origine, qui a fini par prendre forme dans la réalité. A la vigne nous ne travaillons que des cépages interspécifiques, résistant naturellement aux principales maladies de la vigne. Nous nous disons qu’une vigne, à l’instar d’un verger, doit pouvoir fonctionner toute seule. Nous nous contentons de mettre en place (ou de maintenir) les conditions pour que ce soit possible.

A la cave nous tentons de produire, sans aucun intrant et sans autre prétention qu’ils soient bus (ce qui est déjà pas mal), des vins simples, friands et joyeux…

On aime bien raconter qu’une viticulture paysanne, sans intrant, ni à la cave, ni à la vigne, avec un très faible impact environnemental est possible ;
Expliquer que les vins artisanaux qui résultent de ce travail artisanal ont du caractère et reflètent le travail, le climat et la personnalité de la personne qui les font;
Dire que le « Terroir » n’est ni bon, ni beau, ni mauvais, mais juste la réalité d’un producteur sur son lieu de culture, avec son climat, ses contraintes et ses méthodes de production, que le terroir c’est dessiner la cible autour de la flèche après avoir tiré la flèche:
Et enfin suggérer que pour faire du vin, il faut aussi un peu de magie, de bluff et d’imposture…