Menu Fermer

L'Arbre en quelques mots

L'identité première

L’intention première de l’Arbre qui Pousse est d’animer un lieu d’émergence de façon collective, de faire une démonstration d’autonomie et de résilience à deux niveaux: à l’échelle d’une terre et au sein d’individus qui la peuplent, qui y passent du temps et/ou qui y créent leurs activités.

Mission

Notre mission est de mettre sur les rails ce lieu d’émergence, que le lieu vibre, que s’y adoptent des comportements harmonieux et sensés, pour et au travers du vivant. L’Arbre qui Pousse veut offrir à des organismes en général et à des individus en particulier, tous les outils et les espaces pour qu’un épanouissement et une sérénité s’installent en elles.eux. Grandir, apprendre et s’organiser, individuellement et collectivement, au service d’un plus vaste.  Cette mission se décline en 10 racines, soit les fondements, la ligne directrice de notre action collective:  

Identité propre

L’Arbre qui Pousse est un lieu d’expérimentation, un tiers-lieu qui nous permet de repenser nos rapports à l’énergie, aux ressources et au vivant, humains inclus.   C’est un espace ouvert de rencontres, grâce auquel des individus en tous genres peuvent explorer, se développer, se rendre utile et grandir ensemble. C’est également une démonstration tangible qu’une vie collective peut être ouverte et ancrée dans les réalités communes à tou.te.s, tout en réinventant la façon de produire et de consommer, de vivre et d’être.  Une attention particulière est portée aux détails, à l’intégration et au Beau.  Le naturel, l’élégant, le simple, le local et le sobre viennent compléter notre composition.

Les 10 racines de l'Arbre

  1. Accueil et partage : célébrer le vivant à bras ouverts
  2. La collectivité comme échelle d’action : faire ensemble pour décupler la force de l’impact
  3. Régénération de l’écosystème : soigner la terre et la faire revivre
  4. La résilience alimentaire : diversifier pour assurer l’avenir
  5. Revalorisation du patrimoine : honorer ce qui appartient au passé pour engendrer la suite
  6. Education et apprentissage : façonner un paysage d’apprentissage
  7. Entrepreneuriat et transition : oser se mettre en mouvement
  8. Culture et narratif : générer de nouveaux récits collectifs
  9. Rayonnement : inspirer et essaimer
  10. Accès à un bien commun : revisiter la notion de propriété

Vous pourrez lire le développment des 10 racines des « Le Manifeste d’un Printempseu

Un dossier de printemps, c’est un peu comme un grand tableau, un cliché pris à un moment donné, représentant une situation forcément temporaire. Un dossier de printemps, c’est évidemment incomplet. C’est la moins mauvaise version de l’histoire qui s’écrit au quotidien dans un projet complexe, puisque vivant. Un dossier de printemps, c’est une collection de mots et d’images qui nous représentent parce que nous l’écrivons avec notre coeur, en toute transparence et en toute authenticité. Un dossier de printemps, c’est une merveilleuse opportunité de laisser germer en nous les graines qui nous poussent à être les actrice•eur•s de notre écosystème, les acteur•rice•s d’une société qui n’attend qu’à s’émanciper de ses vieux schéma gangrenés, et de prendre une grande respiration… 
Qui refuserait un grand bol d’air frais ?
Le dossier est disponible gratuitement en version pdf (ci-dessous)

OU au prix de 15€ dans sa version imprimée (en vente sur place et lors des événements de l’Arbre qui Pousse)

Le Cercle Coeur

L'équipe de coordination

101371544_511067932021_3397151391188254720_o

Pierre-Alexandre

Tisserand d’écosystèmes

Éternel curieux, Pierre-Alexandre développe, en parallèle d’un doctorat en neurophysiologie, différents projets dont le fil rouge est de faire levier sur la multitude et les collectifs avec l’espoir de déclencher des transformations sociétales profondes et vertueuses. S’inspirer du vivant pour construire un écosystème d’innovation, déployer des modèles collaboratifs à l’échelle des territoires, synchroniser des acteurs fort différents pour rêver et agir ensemble, il mène ces actions en région bruxelloise. En 2018, il démarre un périple où il visite et part vivre des éco-lieux et tiers-lieux ruraux aux 4 coins de l’Europe.
Confronté aux crises de sensibilité et de représentations qui habitent l’humanité, il se penche sur les Mythologies du futur et nouveaux récits nécessaires à l’accouchement du Monde d’Après.
L’Arbre représente pour lui notamment une formidable opportunité de vivre tout cela de façon incarnée, sans chichi ou idéalisme new-age, dans une réalité bien ancrée. De quels oasis avons-nous besoin et quels sont les espoirs qui y sont attachés, au juste.
DSC_0326

Juan

Architecte et designer en permaculture
Depuis la création de l’atelier in.Seed, Juan déploie sa plume et sa sensibilité pour accompagner, développer et réaliser des projets complexes dans une démarche systémique. Il travaille avec passion pour mettre en lumière les rêves, identifier la vision, et transmettre au monde les germes d’idées qui habitent tout porteur de projet écosystémique. Il aime superposer les calques pour faire
correspondre les désirs humains, les nécessités logistiques et les ressources du vivant : eau, énergie, matière organique, matériaux de construction, flux, etc…
Co-fondateur de l’Arbre qui Pousse, Juan met aujourd’hui ses compétences de développement et de suivi de projet pour en assurer l’évolution et la résilience, tant du point de vue humain que dans le soin au patrimoine bâti et végétal.
Son œil d’architecte diplômé du programme de développement durable de la KULeuven apporte une lecture et une attention systémique à chaque étape du développement… et son cœur de jeune papa le complète d’une graine d’humanité.
Reynald Halloy

Reynald

Animateur socio-culturel

Originaire de l’Ardenne belge, Reynald a grandi dans une petite entreprise
familiale où il a appris avec son père le métier de manœuvre en travaux
publics. Reynald a 46 ans et plus de 20 ans d’expérience pluridisciplinaire
dans le secteur artistique. Il jongle aisément avec les métiers de compositeur, réalisateur, photographe en passant par les cordes du chanteur et du guitariste.
Ses compétences multiples dans le domaine artistique et son esprit de
chercheur (anthropologie, psychologie, spiritualité) l’ont naturellement amené à mettre son art au service des plus démunis. Il a travaillé pendant plus de 15 ans avec des enfants issus de milieux défavorisés (SAS, Mus-e Belgium, Le Petit Château,…) et avec des adultes en psychiatrie (Club Antonin Artaud).
À l’Arbre qui Pousse, il se sent à l’aise de passer de la pelleteuse à l’harmonium, de la visseuse au tarot, du chantier au chant, sans transition, parfois au sein d’une même journée.
Artboard 1 copy 4 (2019_12_10 13_11_37 UTC)

Pauline

Économiste et développeuse de projets intégrés

Globetrotteuse belgo-latino-américaine depuis la naissance, Pauline aime se déployer dans des projets complexes, qui demandent une capacité d’adaptation
infinie, de sortir du cadre et d’adopter une réflexion systémique. Dans ce sens, co-créer et co-fonder le projet de l’Arbre qui Pousse au sortir des études a donc été un challenge qui l’a nourrie et qu’elle a nourri avec bonheur et passion.
Formée en Sciences Economiques en Belgique (UCL) et au Brésil (USP), puis en Ecological Design Thinking au Schumacher College en Angleterre, Pauline se passionne dans l’étude et la mise en place de projets complexes, systémiques et intégrés, qui challengent nos modes de vies, notre manière d’être au monde et nos consciences. Les aventures vécues depuis 3 ans au sein des divers projets menés par in.Seed – Le Germoir des Fontaines, les Schumacher Sprouts, l’Arbre qui Pousse – la poussent à grandir dans son plein potentiel et à aller plus loin dans ses réflexions, toujours au service d’un monde en évolution, plus juste et plus beau
IMG_20200525_141601_Bokeh

Anouk

Ingénieure civile en construction

Pleine de réflexions sur le sens qu’elle veut donner à sa vie et sur l’empreinte qu’elle veut laisser au monde, Anouk a commencé à chercher d’autres façons d’être ingénieure aujourd’hui. Elle s’est rapidement intéressée à l’entrepreneuriat social, qui l’a guidée jusqu’à l’éco-construction, la sobriété numérique et les low-techs.
Anouk est arrivée à L’Arbre qui Pousse, au début comme simple bénévole
curieuse, et puis rapidement comme cheffe de chantier. Curieuse, pleine
d’entrain et d’enthousiasme, elle picore ça et là pour acquérir des compétences et doucement entrevoir une tout autre façon d’expérimenter la vie. Elle connait bien les différents mécanismes de ce beau – mais complexe – projet, et vient apporter sa pierre à l’édifice. C’est dans la croyance qu’un monde plus sobre, plus ancré et plus responsable est possible qu’elle est montée à bord du cercle cœur en janvier 2021 et s’investit pleinement dans la réussite du projet.
Laurent

Laurent

Enseignant en pédagogie alternative
 
Depuis 25 ans, Laurent tente de partager son énergie et son enthousiasme dans des lieux aussi variés que passionnants. Parfois lointains (Maroc, Tunisie, Arménie), parfois tout proches (ses 4 formidables enfants et son épouse).
Chacun de ces lieux, en retour, lui apporte des connaissances et des expériences qui l’enrichissent un peu chaque jour. “Plus je partage, plus je reçois”, observe-t-il. Il est arrivé à la Balbrière avec un projet collectif d’école parentale. L’endroit lui semble idéal pour vivre des projets en relation étroite avec ses valeurs : respect du vivant, bienveillance, engagement, transmission. Les jeunes adultes et
enfants qui évoluent à la ferme sont des exemples et des espoirs qui inventent un monde désirable.

Une fondation propriétaire des lieux: La Fondation Ecotones

   Initialement créée pour permettre à l’Arbre qui Pousse d’acquérir la ferme de la Balbrière, la fondation Ecotones est aujourd’hui composée d’une poignée d’utopistes pragmatiques. Une famille choisie, toujours très chaleureuse, qui manie subtilement la conscience du contexte, la sensibilité et la patience vis-à-vis d’une construction longue et un dynamisme visionnaire. En pratique, il s’agit d’un véhicule légal qui permet de faire le pont entre des porteuse•r•s de projets régénératifs et des soutiens financiers (mécénat ou émission de certificats immobiliers). Aujourd’hui propriétaire du foncier et des terres de la ferme de la Balbrière, cette acquisition est probablement le premier geste. D’autres suivront mais la suite reste à écrire. C’est précisement l’objet social de la Fondation: stimuler la création de lieux d’émergences