L'arbre qui Pousse

Les petites pousses

Être & Grandir à l’Arbre qui Pousse

Projet pédagogique alternatif pour les enfants de 1 à 12 ans.

Approchez, approchez, bienvenue à l’école de l’Arbre qui Pousse. Une école pas comme les autres. Une école ? Que dis-je. Une cabane, un lieu d’expérimentation, une ferme collective, un espace de libertés, un terrain d’aventures, une classe, des arbres, des oiseaux, des ateliers, un royaume, une communauté, un jardin, une forêt, une yourte, un lieu public, un potager, un espace de rencontres, une tribu.

Ici, rien n’est comme ailleurs, tout est comme demain.

Les Petites Pousses, c’est un projet éducatif alternatif au sein de l’écolieu de l’Arbre qui Pousse. Des enfants et des parents qui évoluent et grandissent dans un espace convivial, beau et porteur d’espoir. Un projet dans lequel des mots tels que bienveillance, connexion, communauté, partage et confiance prennent tout leur sens. Un lieu dans lequel on apprend, on comprend, on crée, on imagine, on noue des amitiés, on ressent, on ouvre le champ des possibles. 

Vous avez envie de faire tribu avec nous ? 

 

Want to know more?

L’accueil des enfants à l’Arbre répond au besoin de s’intégrer dans une logique de réinventer nos vies. Nous ressentons le besoin de faire communauté entre enfants, entre familles. Tandis que la société nous propose une vision cloisonnée de l’éducation (par la famille d’une part, par l’école et activité extrascolaire d’autre part), nous cherchons ici à intégrer nos enfants dans un tout.

Le projet des petites pousses a pour mission d’inclure les enfants dans un écolieu citoyen, selon leurs capacités et leur personnalité. Cette expérience leur permettra d’apprendre et de vivre des notions profondes de coopération, de solidarité, de confiance en soi et en l’autre et d’amour.

“Il faut reboiser l’âme humaine!” Julos Beaucarne

Quoi ?

Les petites pousses est un projet autogéré qui questionne la place de la famille dans la société. Chacun.e qui s’y implique participe à l’éducation de son enfant mais aussi à l’éducation des autres enfants. On se base sur les principes de co-parentalité – « c’est un partenariat effectif et durable entre des parents au sujet de l’éducation d’un ou plusieurs enfants ».

A la croisée des chemins entre école à pédagogies actives, école parentale et école du dehors, le projet des petites pousses repose sur trois axes principaux.

Le village : l’écosystème et le vivre-ensemble.

Les petites pousses rassemble d’abord des familles qui s’engagent collectivement au service d’un projet éducatif alternatif. Enfants et parents forment une tribu ensemble, et partagent des valeurs communes. Au-delà de la tribu des familles, vient s’inscrire tout l’écosystème de l’Arbre qui Pousse. Autour des enfants, les adultes organisent leur quotidien tout en les intégrant de manière fluide.
Au sein d’une telle communauté, nous sommes immergés dans le quotidien de personnes d’âges différents, de métiers différents, tous mûs par une même volonté d’harmonie entre les humains, le lieu, la Terre. C’est sur base de ces valeurs communes d’inclusivité, de respect mutuel, de solidarité que se construit le vivre-ensemble.
Notre désir est de développer une communauté apprenante harmonieuse, bienveillante, coopérative, qui respecte chaque individu dans son chemin personnel, et l’encourage à développer ses compétences de savoir-être et de savoir-faire au travers de projets et du vivre-ensemble. 

Les enfants sont entourés d’adultes passionnés, attentifs, justes et vrais. Un sentiment d’amour nous unit. Il faut tout un village pour élever un enfant.

L’écolieu : l’Arbre qui Pousse. 

Le lieu de l’Arbre qui Pousse s’adapte aux enfants. Ils peuvent circuler dans toute la ferme et sur les terres, se joindre aux différents adultes dans leurs activités, nourrir leur curiosité, prendre des responsabilités. Leur périmètre de sécurité est grand. 

S’incarner dans un tiers-lieu permet la dissolution d’enjeux de territoire (chez toi-chez moi). Dans un tel contexte, nous n’avons pas d’autre choix que de construire ensemble les espaces physiques et temporels qui nous permettent de grandir sainement.

Accueillir les enfants dans un écolieu, c’est également leur donner l’opportunité de vivre un sentiment d’inclusion citoyenne. A l’Arbre qui Pousse, nous évoluons dans un climat collectif sain : gouvernance participative, communication bienveillante, cercles de paroles, soin du beau, attention l’un envers l’autre, envie d’apprendre ensemble. Les enfants grandissent et construisent dans cet environnement-là également.

Vivre et grandir dans un écolieu, c’est faire l’expérience de la complexité, du vivant, du systémique, de la diversité.

Le projet éducatif : de la pédagogie active à l’école du dehors.

L’accompagnement des enfants est un accompagnement holistique et systémique. Il prend en compte l’enfant dans sa globalité, avec ses différentes intelligences, et s’appuie sur ses intérêts. L’enfant fait partie d’une communauté, qui comprend les familles, les référents, l’écosystème de l’Arbre qui Pousse. L’accompagnement vise à l’expression pleine de cette place citoyenne qu’occupent les enfants.
Par des activités scientifiques, créatives, des projets personnels et collectifs, par le soin apporté au lieu, aux repas, par le jeu, les enfants expérimentent différentes façons d’être en lien avec eux-mêmes et les autres.

L’instruction a pour but de suivre les enfants dans l’acquisition de compétences académiques. Elle a lieu un maximum à l’extérieur et dans un environnement intérieur polyvalent lorsque cela est pertinent. Freinet, Decroly, Montessori, Steiner sont des sources d’inspiration pour les référents pédagogiques. Les apprentissages naturels sont valorisés et soutenus. Les questions relationnelles et émotionnelles sont abordées avec le prisme de la communication non violente, et de la systémique.

Qui ?

Les enfants

Ce projet s’adresse à des enfants de 1 à 12 ans désireux d’expérimenter la vie collective, de passer du temps dehors, d’être en contact avec d’autres adultes de tous horizons, de vivre des expériences encore inconnues aujourd’hui, de partager des repas, de nourrir la bienveillance et l’empathie, de vivre en démocratie.

Les parents

Les parents portent collectivement le projet des petites pousses, et s’impliquent autant dans la vie collective, que dans la classe, et dans la gestion du projet. Ils amènent des propositions qui leur tiennent à cœur, partagent leurs passions et leurs joies. Ensemble, les parents forment un système et ressentent l’interdépendance.

Les référent.e.s

Au sein de chaque groupe, des référent.e.s occupent une place centrale, celle de l’adulte neutre (non parent), de fil rouge, de gardien du cadre et de la cohérence du projet au quotidien. Le.la référent.e n’est pas figure autoritaire, mais partenaire, guide, accompagnant du groupe.

Comment ?

  1. Le projet pédagogique : autonomie et responsabilités.

Notre projet pédagogique grandit sur le terreau fertile de l’Arbre qui Pousse. Il se nourrit de quatre ingrédients, qui nous guident dans notre quête : quels enfants laisserons-nous à notre Terre ? Nous avons à coeur d’accompagner les enfants dans leurs passions, leurs élans, d’ouvrir leur champ des possibles, d’être guide, référent bienveillant, cadre sécurisant.

Pédagogie institutionnelle 

Nous développons un projet autour de la responsabilisation et de la liberté des enfants. Pour ce faire, nous utilisons les outils de la pédagogie institutionnelle (inspiration Freinet). Chaque semaine, nous nous réunissons pour le conseil d’école. Ensemble, enfants en adultes, nous y discutons des règles de l’école, des demandes de nouveaux projets, et des informations de la vie de l’école. Les décisions y sont prises par consentement, à zéro objection. Chaque personne a une voix. Aussi, nous développons un système de bracelets pour les enfants. Chaque couleur de bracelet correspond à des droits et des devoirs (des responsabilités et un pass pour). Plus l’enfant avance en maturité, plus il aura de responsabilités et de droit de circuler librement seul.e.

Culture de la médiation.

Chaque semaine, deux temps sont dédiés à la médiation. Un.e médiateur formé.e les facilite. A tout moment, on peut demander quelqu’un (ou plusieurs personnes) en médiation, il y a une boîte qui y est dédiée dans l’espace commun. La culture de la médiation permet de développer, dès le plus jeune âge, des outils de communication non violente, une compréhension de ses émotions, de l’empathie, de la compassion, une écoute active, une gestion de conflits saine, d’évoluer dans un cadre bienveillant.

Un environnement riche en propositions.

Pour soutenir les enfants (et les adultes) dans leur apprentissages et développement, nous influençons principalement l’environnement. Celui-ci permet de découvrir une multitude de choses, et de vivre les expériences à vivre. Si l’on suit le principe des zones en permaculture, nous pouvons dire que la zone 0 est celle de la classe. Celle-ci est organisée par thématique (mathématiques, sciences, lecture, écriture, arts,…), avec du matériel pédagogique (Montessori et Freinet) à disposition. Ensuite, la zone 1 est l’espace des communs, la cuisine, le jardin, le terrain d’aventure. Un peu plus loin, en zone 2, nous avons les projets de l’Arbre qui Pousse, le campus des adultes, les artisans, les travailleurs de la terre, la boulangerie, le marché, les habitants. La zone 3 sera le terrain de l’Arbre, avec les brebis, le vergers et les cochons tout en bas des terres. Enfin, la zone 4 s’étend plus loin, le quartier, le petit bois, chez les fermiers du coin…

Un écosystème autour des enfants.

Le projet des petites pousses s’inscrit dans l’Arbre qui Pousse, laboratoire de transition. Nous sommes un laboratoire vivant, lieu d’expérimentation, riche et divers. Ce que les enfants vivent au sein de leur école, ils le vivent dans leur environnement plus large également. En début de chaque période, nous organisons un marché des compétences. Toute personne désireuse de proposer une compétence à transmettre ou une activité à faire ensemble peut ouvrir son stand. Les enfants et adultes circulent et font leur marché, en sélectionnant les propositions qui les intéressent. A la fin de la période, une scène ouverte est organisée !

2. La vie de tous les jours : terrestre et céleste.

Des rituels

Nous soignons les rituels, les anniversaires, les fêtes, des cérémonies, les ancêtres. Nous honorons l’obscurité et la lumière, la nouveauté et la tradition, le renouveau et les transitions. Racontez-nous des histoires autour du feu, réalisez les folies dont vous rêvez ! Organisons des fêtes et des spectacles.

Une cuisine et un potager.

La cuisine est au centre de notre communauté. On s’y retrouve, on se connecte, on transforme nos légumes, on prend soin, on crée du beau et on partage des moments ensemble. En cuisine apparaît l’émergence. Les légumes viennent du potager collectif. Là, on cultive la patience, la gratitude, la beauté, le soin du vivant.

De la liberté.

Nous accordons une confiance aux enfants, qui peuvent choisir librement leurs activités, en fonction de leurs envies et besoins, accompagnés par les adultes. Seuls ou à plusieurs, ils avancent au gré de leurs élans. Les adultes et référents proposent des activités, mais n’imposent pas.

« Le don de la liberté, c’est le don de l’amour. Et seul l’amour peut sauver le monde. » A.S. Neill

Nos limites ?

Les Petites Pousses, c’est un rêve, en train d’éclore et de devenir réalité. Aujourd’hui, nous sommes une petite dizaine de familles à porter ce projet. Nous sommes soudés, confiantes, pleins d’espoir. Néanmoins, le passage à la matière n’est pas toujours facile, d’autant que nous n’avons nous-même pas eu la chance de grandir dans une école comme celle-ci 🙂

Pour continuer à développer ce projet, nous avons besoin de :

Donations financières. Pour l’instant, toutes les finances reposent sur les épaules des familles. Ce qui est non seulement lourd pour celles-ci, mais aussi un frein à la diversité. Nous n’avons malheureusement droit à aucune subvention publique pour l’instant. Nous sommes donc à la recherche de mécènes prêts à nous soutenir dans cette folle aventure.

Parrainage. La participation financière et implication des familles dans le projet constitue un frein majeur pour l’accueil de nouvelles familles. Afin de ne pas se retrouver en vase clos, et de pouvoir ouvrir le champ des possibles à tout le monde, nous cherchons des personnes qui souhaitent parrainer un ou plusieurs enfants, en s’engageant à payer une partie de leur minerval sur une ou plusieurs années.

Constituer une équipe de sages. Nous avons envie de nous entourer, de personnes désireuses de nous épauler, nous accompagner, rêver avec nous, nous challenger, nous encourager. Rejoignez notre aventure !

De notre côté, nous nous engageons à documenter ce que nous vivons, à en parler autour de nous, à essaimer, à inspirer, à soutenir l’éclosion de milles autres projets autour des enfants dans des écolieux !


NB : le document ci-dessus constitue un premier jet de vision du projet des petites pousses. Il doit encore être peaufiné, malaxé, construit au fil des mois et années à venir. Au cœur du projet des petites pousses résident les familles qui s’y engagent aujourd’hui. Elles seules donneront les bonnes couleurs au projet. Il est donc en constante évolution vers quelque chose de beau, sûrement.

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